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C’est l’augmentation du nombre d’enquêtes pénales sur le proxénétisme et la traite menées après l’adoption de la loi d’avril 2016. Ce chiffre est donné dans le rapport des Inspections Générales des Affaires Socioales, de l’Administration et de la Justice, paru en décembre 2019 (voir lien ci-contre). Concrètement, pour les auteurs, les enquêtes pénales en matière de proxénétisme sont passées de 611 en 2015 à 944 en 2018.

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La loi du 13 avril 2016 est la concrétisation de l’engagement abolitionniste de la France depuis la ratification en 1960 de la Convention des Nations Unies pour la répression de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui.

Points principaux de la Loi du 13 avril 2016 :

En 2018, le Conseil constitutionnel est saisi d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) arguant que la pénalisation de l’achat d’acte sexuel mise en œuvre par la loi de 2016 serait une entrave à « la liberté d’entreprendre ». Dans son avis de février 2019, le Conseil confirme le caractère constitutionnel de la loi, rappelant ses objectifs finaux : la lutte contre le proxénétisme et la traite des êtres humains.