100 MILLIARDS DE DOLLARS

C’est l’estimation couramment faite du marché annuel de la pornographie dans le monde, aujourd’hui principalement généré par le trafic en ligne.

Le site Planétoscope - statistiques mondiales en temps réel estime le marché mondial du X et du charme à 73 milliards d'euros annuel.

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Étymologiquement, pornographie veut dire « représentation de la prostitution ». Les premières représentations pornographiques, en peinture (Hokusai au Japon), comme au cinéma à ses débuts, se sont toutes faites dans des bordels. Les premières actrices « porno » étaient des prostituées, les premiers acteurs leurs « clients ».

Dans l’« industrie du film pornographique », actrices et acteurs sont rémunéré·e·s pour effectuer des actes sexuels non simulés. Leur consentement est obtenu par un contrat et par l’argent. Il y a donc achat d’un acte sexuel de la même façon que dans la prostitution.

Extrême violence

Les prostitué·e·s qui ont eu une expérience du porno décrivent ce qui se passe sur les plateaux de tournage, et d’une manière générale dans l’industrie pornographique, comme d’une extrême violence, avec de nombreux abus. Ce sont des actes de tortures, des viols filmés et tarifés, sur des femmes vulnérables, c’est du proxénétisme et de la traite d’êtres humains à grande échelle.

La pornographie déshumanise femmes et hommes dans des représentations violentes de la sexualité. Sa banalisation a des impacts considérables sur les « consommateurs·trices », en particulier les jeunes, exposé·es de plus en plus tôt à la violence de ces films.